Je n’ai pas un physique de grand sportif si je peux m’exprimer ainsi, je ne suis pas non plus tout chétif et fragile... Bref, je fais un 1 mètre 78 pour 65 kilos et car je fais du sport (Oui je m’entretiens !), je me permettrais de dire que je suis quand même un peu musclé. J’ai les yeux noisette, assez expressifs et les cheveux bruns, coiffés en bataille la plupart du temps. Ce qui me permet de paraître coiffés même quand je n’ai pas prit le temps de le faire. Mon visage révèle facilement mes émotions, on lit en moi comme dans un livre ouvert. C’est assez contraignant puisque ça m’empêche de cacher mes sentiments, mais il arrive que cela joue en ma faveur. Mon style vestimentaire est assez simple. La mode ne m’intéresse pas, mais alors vraiment pas ! Pour moi le plus important est d’être à l’aise dans mes vêtements.

Pour ce qui est de ma personnalité, je suis ce genre de personne avec laquelle soit on accroche, soit on n’accroche pas, mais parfois, certain me laisse le temps de me faire apprécier par eux. Je suis pas quelqu’un de méchant, donc c’est difficile de ne pas m’apprécier, sans vouloir me jeter des roses, enfin des fois ça arrive, faut dire que je me laisse pas marcher sur les pieds non plus ! L’adjectif qu’on utilise le plus souvent pour me décrire ? Hyperactif. C’est plus fort que moi je ne peux pas tenir en place plus de dix minute. Le deuxième mot qui viendrait serait … Impulsif. Quand une idée vient m’effleurer l’esprit je fonce, comme un abruti diront certain, ce qui me permet de me retrouver dans des situations délicates parfois, je dirais même souvent, mais heureusement, je suis aussi un génie et j’arrive toujours à sortir du pétrin dans  lequel je me suis fourré... Le troisième mot pour me décrire serait curieux, voire fouineur. Ça en devient difficile pour les autres de me cacher quelque chose – il m’arrive même d’écouter aux portes, mais avec moi il ne risque rien, si je suis très curieux je suis aussi une tombe. Je suis également une personne qu’on qualifierait de loyal, je ferais tout pour mes amis.
On pourrait aussi me qualifier de drôle, mais dans un genre un peu plus… Spécial. L’ironie et le sarcasme étant mes deux outils préférés en matière de rhétorique, même dans les pires situations, dans ces cas-là ça ne fait, pour la plupart du temps, rire personne et m’attire plutôt quelques problèmes, mais que voulez-vous, « le sarcasme c'est ma seule défense ! ».

Je suis également assez introverti, mais cela se voit moins. On le remarque par le fait que j’ai la fâcheuse tendance à vouloir m’occuper des problèmes des autres, pour m'éviter de m'occuper des miens. Je ne me confie que rarement, et seulement à quelques personnes proches.

Il y a 22 ans de cela, un certain 26 Août 1992, je suis né. Mon père m'a toujours dis que l'accouchement s'était passé comme une lettre à la poste. Ma mère ne m’en a jamais vraiment parler. Elle accordait beaucoup plus d'importance au moment présent et puis après sa maladie est arrivée... Elle l'est resté longtemps, malade. Elle a passé ses dernières années dans un lit d'hôpital, partageant sa chambre avec un autre patient qui n'avait aucune conversation, sans télévision pour se distraire, on n’avait pas assez d'argent pour ça. D'ailleurs, il faudra que ces foutus médecins m'explique un jour, pourquoi certains ont le droit à des choses que les autres non pas, tout ça pour quelques dollars de plus. Mes quelques rares visites à l'hôpital, ma mère me rassurait en me disant qu'elle n'avait de tout façons pas besoin de tout ce confort. Qu'elle m'avait moi, qu'elle avait mon père, et quand on n’était pas là elle avait toujours ce vieux livre sur sa table de chevet à coté du cadre où l'on pouvait y voir une photo de nous trois.

Le problème c'est qu'on n'était pas souvent avec elle à l’hôpital, mon père et moi. Mon père travaillait pour payer les traitements draconiens de ma mère, les factures à la maison et les courses. Quand il ne travaillait pas, c'est à dire pas souvent, il s'occupait comme il pouvait de moi, ou réparait mes conneries de sale gosse.
Et puis un jour ma mère est partie, j'étais encore jeune, mais je m'en souviens. Mon père s'est mit à boire. Beaucoup. Ce qui ne colle pas très bien avec l'image d'un flic père de famille. Mais je me taisais, c'était peut-être ma mère, mais c'était aussi sa femme, et il l'aimait.
Et puis j'ai grandis, avec le regret que ma mère ne soit pas encore là, mais aussi avec un père génial, et courageux, parce qu’il en fallait du courage pour me supporter !
Et puis il a été muté, à Mystic Fall's, une petite ville de Virginie. Des attaques d'animaux à répétition soit disant, mais mon petit doigt me disait qu'il y avait anguille sous roche. J'ai intégrée l'université de Withmore à proximité de la ville, et continué à faire ce que j'ai toujours fait, fourrer mon nez partout, jusque dans les dossiers de mon père. J'avais enfin quelque chose d'intéressant à me mettre sous la dent, contrairement à là où j'habitais, cette ville était tout sauf ennuyeuse ! Je sentais que j'allais l'adorer. Ma petite enquête ne mis de temps à passer une étape importante, il me fallait accepter, ces attaques n'avait rien d'humainement probable, un animal ne ferais pas autant de dégâts inutiles, et ne viderait pas ses victimes juste de leur sang et un tueur en série n'avait pas de griffes acérées ni de dents crochues aux dernières nouvelles. J'ai découvert que de nombreuses personnes de mon entourage étaient en fait, vampires, loups garous, ou bien encore sorcières. Oui, oui. Croyez-moi, ça m'a fait un choc. Et j'avais remarqué autre choses encore. Ces personnes ne s’approchaient pas des frontières de la ville. Je n'avais pas encore découvert pourquoi mais j'étais sûr d'une chose, quelque chose de mauvais se tramait et j'allais découvrir quoi. Mais avant ça je voulais en parler à mon père...

Après tout si j'avais découvert ça c'était bien à cause de ses dossiers que j'avais feuilletés et puis ces recherches je les avait faites parce que je mourrais d'ennuie certes, mais aussi pour l'aider. Il fallait qu'il sache à quoi s'attendre. Je jetais donc un coup d’œil à mon téléphone. Il était tard, la nuit tombait, l'heure du dîner était passée depuis un moment, mais il devait sûrement m'attendre encore au Grill. Je me pressais donc, le pied enfoncer sur l’accélérateur.
Le Mystic Grill étais blindé. Je cherchais mon père des yeux, me frayant un chemin dans la foule. Je l'aperçus assis sur une banquette. Je grognais en le voyant se servir un verre qui n'étais certainement pas son premier. J'arrivais enfin à la table où mon père était assis quand des bruits de crissement de pneus se firent entendre. J'eus à peine le temps de me retourner vers l'origine du bruit que la voiture traversa les murs du bâtiment. Je me fis projeter violemment au sol, recevant quelques débris du bâtiment dans le même temps, avant que tout explose. Le bar imbibé d'alcool par les cadavres de bouteilles, s’enflamma de plus belle. Il y avait des flammes partout, mon corps brûlé et brisé me faisait mal. Ma dernière vision fût mon père écrasé par de multiples parpaings et le corps complètement calciné.